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Niveau N1

PLONGEUR NIVEAU I



ORGANISATION GENERALE

- Les sessions de plongeur Niveau 1 sont organisées à l'échelon du club, en formation continue ou sous la forme d'un examen ponctuel.

- L'acquisition de chacune des compétences 1 à 6 (voir référentiel des contenus de formation) doit se faire au sein d'une même équipe pédagogique ; il n'y a pas de chronologie dans la validation des capacités constitutives des compétences, ni dans la validation globale des compétences elles-mêmes. Cependant les exercices qui concernent les compétences 2, 3 et 4 doivent être organisés et réalisés entre 0 et 5 mètres ; les exercices qui concernent la compétence 5, facultative, sont obligatoirement réalisés en fin de formation.

CONDITIONS

Etre licencié à la Ffessm

Etre âgé de 14 ans au moins (autorisation du responsable légal pour les moins de 18 ans). L'âge minimum peut être ramené à 12 ans sous les conditions suivantes :

demande formulée par l'enfant.
demande de dérogation formulée par les parents auprès du président du club.
avis favorable du président du club.
présentation d'un certificat médical favorable à la délivrance de ce brevet, établi par un médecin fédéral.

Etre en possession d'un certificat médical de non-contre-indication à la pratique de la plongée subaquatique établi depuis moins de un an.

JURY

Les compétences 1 à 6 ou (et) les capacités constitutives des 6 compétences devront être signées par le responsable technique du club ou par le président du club après avis du responsable technique.

DELIVRANCE DU BREVET

Le brevet de Niveau 1 est délivré par le club, sous la signature du président ou du président et du moniteur.

Le club doit remettre au lauréat :
1°) éventuellement un diplôme de Plongeur Niveau 1 sur la demande de l'intéressé
2°)les deux coupons du carnet à souches qui lui permettront de faire établir par le siège fédéral une carte double face Ffessm-CMAS.

(Attention, seule l'attestation provisoire sera prise en compte pour la délivrance de la carte double face).

Les clubs sont responsables de l'attribution aux candidats des attestations provisoires. I1s gardent trace, en archives, des brevets délivrés.

Le club doit se procurer les carnets à souches et éventuellement les diplômes papiers auprès de son comité régional.

DUPLICATA

Les duplicata sont délivrés par le siège national.

FORMATION ET EVALUATION

Le niveau 1 atteste des compétences. Ces compétences ou "savoir-faire" caractéristiques de ce niveau sont les conditions minimales d'accès aux prérogatives définies par l'arrêté du 22juin 1998.

Autrement dit, après obtention du niveau 1, le plongeur doit évoluer et pratiquer graduellement.

Les compétences attendues sont définies par un titre générique (bandeau) qui regroupe des connaissances et des savoir-faire convergents. Ces capacités sont énumérées point par point et sont accompagnées de commentaires permettant d'en établir les limites. Des activités envisageables dans le cadre de l'acquisition des compétences sont définies.

Le plongeur niveau 1 doit posséder les compétences qui lui permettent d'évoluer dans l'espace médian sous la direction d'un niveau IV au minimum. Pour cela il doit donc être capable de se prendre en charge sur le plan de son équipement et de ses évolutions. 11 n'a pas de prérogatives d'autonomie sauf dans un cas très particulier (voir normes de sécurité).
Le niveau 1 apprend à évoluer dans un monde nouveau dont il doit intégrer les particularités en s'y adaptant afin que la plongée reste une activité de loisir.

Compétence n° 1 a – UTILISER SON MATERIEL
Compétence n°1 b – COMPORTEMENT ET GESTES TECHNIQUES EN SURFACE
Compétence n° 2 – IMMERSIONS ET RETOUR EN SURFACE
Compétence n° 3 – MAITRISE DE LA VENTILATION EN PLONGEE
Compétence n° 4 – REACTIONS AUX SITUATIONS USUELLES
Compétence n° 5 – AUTONOMIE DE PLONGEE DANS L'ESPACE MEDIAN (facultative)
Compétence n° 6 – CONNAISSANCES THEORIQUES ELEMENTAIRES

© Gerard Ciceron

Code gestuel / Signes techniques

En plongée, on communique la plupart du temps grâce à un code gestuel. Voici ci-dessous, les 10 principaux signes utilisés lors de plongées :

Ce signe à 2 significations :

1. Question: Comment ça va ? -> réponse impérative
2. Réponse: Ça va bien. Indique que tout va bien

Demande de remonter :
- "Je remonte" ou "Remontes!"

Demande de descendre :
- " Je descends " ou " Descends"

Indique aux autres plongeurs que l'on est passé en réserve: " J'ai ouvert ma réserve"


SIGNE D'URGENCE lorsqu'on n'arrive pas à passer la réserve:
- "Je n'arrive pas à passer ma réserve."
- "Ouvres ma réserve."

Indique que quelque chose ne va pas:
- "Ça ne va pas normalement! J'ai un problème"


SIGNE D'URGENCE en surface lorsque l'on a besoins d'aide:
- "J'ai besoin d'aide!"


SIGNE D'URGENCE lorsque l'on a plus d'air:
- "J'ai plus d'air"

Signe de NUIT indiquant que tout va bien:
- "Tout va bien"

Signe de NUIT indiquant que quelque chose ne va pas bien:
- "Cela ne va pas normalement!"

Le matériel de plongée


 

la bouteille

Un réservoir sous pression

C'est la partie la plus visible de l'équipement mais aussi la plus lourde. Pour stocker un maximum d'air dans un volume réduit, il faut le comprimer. Remplie entre 200 et 300 bar, soit 200 à 300 fois la pression atmosphérique, la bouteille du plongeur renferme 2 à 4 mètres cubes d'air selon les modèles. Le matériau constituant la bouteille doit-être très résistant. Le choix s'est porté sur l'acier et les alliages d'aluminium.

l'autonomie d'un bloc

Il dépend de 3 facteurs :
1- la profondeur (à cause de la pression ambiante)
2- le volume d'air disponible
3- la consommation d'air du plongeur.
Pour calculer l'autonomie disponible, appliquez la formule suivante:
autonomie (en minute) = volume respirable (en litre) / consommation de l'air en surface (en 1/mn) x la pression absolue ( à la profondeur choisie pour la plongée).
 

 

le lestage

Le lestage : présentation générale

Le lestage du plongeur sert à compenser la flottabilité positive du corps humain et des différents accessoires portés par le plongeur, en particulier la combinaison en néoprène composée de millions de micro bulles d’air.
Il s’agit d’annuler le phénomène de la poussée d’Archimède due au volume d’eau déplacée en rajoutant du poids sans rajouter de volume.
Le plomb est utilisé pour son très bon rapport poids/volume/coût. (Le plongeur aisé peut également utiliser des lingots d’or.)
Le bon lestage doit maintenir sans effort le plongeur à son palier de 3 mètres en fin de plongée, avec un bloc presque vide.

Le lestage : présentation technique

En général le lestage se présente sous forme de plombs moulés avec des fentes permettant le passage d’une ceinture. (500g – 1kg – 1kg5 – 2kg) ou des poches remplies de grenailles de plomb.

Le plus utilisé est certainement la ceinture de plomb. Ceinture fermée par une boucle à ouverture rapide : boucle marseillaise (ceinture en néoprène et boucle à ardillon), boucle rapide (en métal) ou boucle américaine (en plastique ou en métal).
Il existe également des ceintures munies de poches fermées avec du velcro dans lesquelles on place les plombs. Il est plus facile d’ôter et ajouter des poids pur ajuster son lestage.
Il y a aussi les baudriers, utilisés surtout en apnée ou chasse sous marine où il est nécessaire d’avoir un fort lestage. Difficile à utiliser avec la stab.
Enfin il y a le lestage intégré au gilet stabilisateur par l’intermédiaire de poches amovibles dans lesquelles on place les plombs. C’est la méthode la plus confortable et la plus aisée pour ajuster son lestage une fois dans l’eau.

Le lestage est tributaire de nombreux facteurs :
Le plongeur et sa corpulence
La combinaison : matière, épaisseur, neuve ou usagée
Le bloc : matériaux (Acier, Alu ou Carbone), volume (12L, 15L 18L, Bi, …)
Accessoires portés par le plongeur : Lampe, appareil photo, dévidoir, ….
Densité de l’élément liquide : eau douce, mer plus ou moins salée …)
Expérience du plongeur.

Ajustement du lestage :
Le plongeur doit être suffisamment lesté pour maintenir son palier à 3 mètres sans effort, en fin de plongée.
Si le plongeur est trop lesté, il va descendre de plus en plus vite (la flottabilité est modifiée par la pression) et avoir du mal à se stabiliser au fond (gilet trop gonflé, sur consommation d’air, risque d’essoufflement, détérioration des fonds )

Le lestage idéal doit maintenir en fin de plongée (bloc quasi-vide) le plongeur à la surface, l’eau arrivant au menton. (voir conseils & astuces).

Le lestage : conseils et astuces

Pour vérifier son lestage au début de la plongée : en surface, détendeur en bouche,vider complètement le gilet et expirer à fond, l’eau doit monter jusqu’au haut du masque. En fin de plongée le bloc vide pesant environ 1kg de moins, l’eau devrait arriver au menton.

Noter son lestage sur son carnet de plongée, ainsi que l’équipement correspondant. Epaisseur combi, surveste, capacité du bloc, acier ou alu, les accessoires. Ce sera plus facile pour ajuster son lestage en cas de changement de configuration.

Lest intégré dans le gilet : pour avoir un meilleur centre de gravité, répartir son lestage dans différentes poches. L’essentiel du lestage dans les deux poches (largables) prévues à cet effet, et le reste du lestage dans les poches souvent prévues placées plus hautes et plus en arrière que les poches largables, près du bloc.

Cas de sur lestage recommandé : lors de plongée se déroulant dans moins de 10m d’eau, on aura intérêt à rajouter un peu de poids pour ne pas subir les variations de volume pulmonaire durant toute la plongée.
En cas de forte houle, le palier de trois mètres se fera dans de meilleures conditions.

Attention : La perte du lestage au fond peut avoir des conséquences graves, remontée rapide, surpression pulmonaire et risque d’ADD. Bien vérifier la fixation de son lestage. Resserrer au besoin sa ceinture au fond, la combinaison étant écrasée par la pression, la ceinture, serrée en surface sera trop lâche en bas.

 


 

la combinaison

La combinaison est comme une deuxième peau pour le plongeur. Il est important de bien la choisir, selon le lieu de plongée et surtout en fonction de la température de l'eau.

Le Néoprène, des millions de bulles

Le Néoprène est une matière synthétique. Il se présente sous la forme de granulés que l'on chauffe et que l'on pétrit pour obtenir une pâte. On y ajoute de la poudre d'azote. Le mélange est ensuite moulé et chauffé à très haute température. Cela provoque la transformation de l'azote en particules gazeuses. Ces microbulles pénètrent dans la matière qui gonfle jusqu'à prendre la forme du moule. Plus il y a de bulles et plus le vêtement est souple, mais elles s'écraseront avec la pression, réduisant la qualité isothermique du vêtement. L'épaisseur du Néoprène varie entre 3 et 8 mm. Pour consolider la combinaison, le Néoprène est souvent doublé des 2 faces avec du Nylon ou du Lycra.

Bien choisir une combinaison

Les nombreux modèles de combinaison, s'adaptent à des catégories bien spécifiques de plongées.
Pour les eaux tropicales, préférez les vêtements en textile Lycra ou les combinaisons monopièces en Néoprène de 3 à 4 mm, avec fermeture à glissière.
Pour les eaux méditerranéennes, en été, choisissez un vêtement 2 pièces en Néoprène de 5 mm- veste à cagoule attenante avec fermeture à glissière et pantalon montant- ou monopièce 5 mm.
Pour les eaux méditerranéennes au printemps et la côte Ouest (France) en été, choisissez un vêtement complet en Néoprène de 6 à 7 mm avec cagoule attenante, sans fermeture ou avec demi-glissière, avec manchon d'étanchéité aux poignets, aux chevilles et autour du visage.
Plongées en hiver: vêtement dit "eaux froides", bien ajusté, si possible sur mesure, sans fermeture. Veste et pantalon gilet confectionné dans du Néoprène de 6 à 7 mm d'épaisseur.
Le pêcheur sous-marin préférera un vêtement extra-souple doublé Nylon extérieur, pas trop épais, pour une plus grande liberté de mouvement, et sans fermeture éclair.
 

l


e détendeur de plongée

Le détendeur de plongée : présentation générale

De nos jours la plupart des détendeurs sont composés de 2 étages : le premier étage abaisse la haute pression de la bouteille ( 180 à 300b ) à une pression moyenne de 9 a 14b environ. Le second étage lui va distribuer l’air nécessaire au plongeur en quantité et en pression suffisante à la demande du plongeur.

L'ordinateur de pongée : les différents types

Piston simple

Dans les entrées de gammes on trouve les détendeurs non compensés que l'on appelle à piston simple pour un prix de 160 euros + ou - 20 euros. C’est ce que l’on fait de plus simple et de plus robuste. Mais devient « dur » (= il faut tirer dessus ) à certaine profondeur. Ce type de détendeur équipe tout de même 90% les clubs et est
souvent utilisé en octopus (à mon avis pour le 2eme détendeur il vaut mieux qu'il soit performant comme le 1er mais bon …)
Il est préférable de le garder pour mettre sur le bloc de sécu au pendeur mais la c’est une autre histoire…

quelques modèles :

VS3club BEUCHAT
R2rebel MARES
XSAC2 CRESSI
Partner AQUALUNG
et le célèbre MK2 R190 SCUBAPRO

Ce choix de détendeurs n'est pas le plus intéressant à mon avis car normalement un plongeur qui achète son matos c'est pour plonger beaucoup avec, alors autant prendre quelque chose de mieux tout de suite !

Détendeur compensé classique

Ce que j'aime bien avec cela c'est la souplesse et le débit même dans la zone des 60m. Dans cette gamme le 1er étage est souvent à membrane compensée ( ! ) et le 2eme étage est classique. Ttrès bien pour commencer et continuer après...

MR12 Nikos, Rebel, Proton MARES
VX80 BEUCHAT
MK11 ou MK 17 R190, R290, R295, R390, R395 SCUBAPRO
XTX 20 APEKS
SYNCHRO SEAC SUB
TITAN LX AQUALUNG

Ces détendeurs on ma préférence car on les trouvent entre 200 et 250 euros ce qui est un bon rapport qualité prix et surtout c'est la bonne distribution d'air en eau froide ( jusqu'a 7 °c après il y a des modèles spéciaux ) et profond

Détendeur compensé ++

Ensuite entre 300 et 1200 euros on trouve des modèles compensés au 1er étage et au 2ème étage

je ferai une sélection de ceux qui tournent au alentour de 400 euros
les qualités de ces modèles sont la souplesse de la distribution de l'air ( ou mélange ) aussi bien en expiration qu'en inspiration mais surtout une résistance au givrage

Legend LX AQUALUNG
ATOMIC Z2
Vx200 BEUCHAT
XTX 200 APEKS
MK 25 X650, S555, S600 SCUBAPRO
V32 PROTON METAL MARES

Les détendeurs spéciaux

Dans cette partie il y a les détendeurs titane comme le MK25X650T ou le T2Titanium à 1000 et 1200 euros mais surtout le MISTRAL 2 bien pour les photographes car les bulles ne passent pas devant le masque le PROTON ICE XT ou le LEGEND GLACIA pour ceux qui aime plonger sous glace. D'une manière générale, un détendeur tout plastique sera beaucoup plus sensible au givrage qu'un modèle en métal. Lle CYCLON 5000 qui n'a pas de sens droite ou gauche en fait un des préférer pour les spéléos

Ensuite il existe des détendeurs spéciaux pour les mélanges oxygènes; dégraissés et repérés souvent par une marque verte.

remarque

En eau chargée il est préférable d’utiliser un détendeur à membrane car celui ci est isolé de l’extérieur par construction.
Le panel ici n'est pas exhaustif, le meilleur détendeur pour un plongeur ne le sera pas forcément pour un autre, tout dépend ce que l'on fait mais avant tout il faut essayer plusieurs types et se faire conseiller et ne pas oublier que le bon détendeur est celui que l'on peut se payer...

le SAV est aussi très important.

Le détendeur de pongée : la norme EN 250

La norme EN 250 a été créée pour que les détendeurs répondent à certains critères.

Sachant que les bases de calculs sont faites sur un débit de 20 l/min en explo et 50 l/min en plein effort les détendeurs doivent impérativement pouvoir donner ces débits jusqu'à une profondeur de 50m. C’est pas pour autant qu’il ne fonctionne plus au delà mais il est vrai que certains se mettent en débit continu !

Il est aussi prévu dans la norme que les détendeurs doivent fonctionner dans de l’eau douce au voisinage de 0 ( attention au libellé de certain fabriquant ). Hors la plupart givre quand même car les débit en eau froide sont souvent rapide… On consomme plus quand on a froid.

Et comme en se détendant l’air se refroidit, le risque de givrage grandit, et s'il se met en débit continu c’est l’effet boule de neige : il givre encore plus et là ...

Des essais sont réalisés chaque année par certain et EN250 ne veut pas dire fiable à 100% surtout au delà des 60m ou en eau froide

Il faut en plus choisir en fonction du type de plongée
- Mer tempérée
- mer froide
- mer chaude
- lac
- eau douce chargée
- spéléo
- sous glace
- occasionnelle pour nettoyer son bateau
etc.

donc bien se connaître et savoir ce que l'on veut faire avant tout achat.

Le détendeur de pongée : DIN ou ETRIER

Bon la encore tout n’est question de choix. Il y a les adeptes du DIN, version où il faut visser le détendeur sur la robinetterie grâce à un embout en Gaz 5/8. Très utilisé par les plongeurs Tekki, spéléo… il est facile de passer en étrier avec un adaptateur.
Certains disent que la robinetterie sont plus fragile en DIN. A voir...

L’étrier est le système où le détendeur est maintenu pincé sur la robinetterie par un étrier et une vis.
Le problème avec l’étrier c’est la perte du joint, ainsi que la proéminence de celui ci qui peut recevoir un coup.

Le détendeur de plongée : conseils & astuces

Toujours bien sécher le capuchon du détendeur... et pas avec le souffle du bloc... ça pourrait vous faire péter un tympan. De plus les micro-gouttes d'eau vont se loger sur le filtre du 1er étage et donc ce n'est vraiment pas bon.

Ne jamais purger son détendeur quand on le rince... on pourrait noyer la boucle (tuyau + 1er étage) donc le faire rouiller... pas bon non plus, quand on rince on rince sous pression …

Quand on ouvre son bloc... toujours purger le détendeur en même temps... et relâcher la purge tranquillement en ouvrant le bloc à fond, ça évite la giclée de pression sur le 2eme étage... donc ça augmente sa durée de vie et la durée hors maintenance... les micro-fuites proviennent souvent de ça.

Bien faire sa maintenance régulièrement... les tests le prouvent en angleterre... ils ont réalisé que sur la majorité des accidents... la cause finale était défaillance du matériel qui ne résistait soit pas au froid, soit a la pression ou à l'essoufflement du plongeur mal conditionné ( souvent du au détendeur ).

Contrôler l’état du tuyau du détendeur…

Si on sait pas faire, il est recommandé vivement de ne pas "bricoler". On ne compte plus les plongeurs qui ont percés leur membrane et parfois bu la tasse, en ayant ouvert le capot de leur deuxième étage en utilisant deux tournevis.

Le détendeur de plongée : complément d'information - technique

Les 1er étages compensés

De nos jours les détendeurs facilitant la distributions du mélange au niveau du 1er étage sont de plus en plus courant et très abordable au niveau prix. ( voir ci dessus )
Plusieurs types de systèmes sont utilisés.
Le plus utilisé étant celui à membranes, et l’autre à pistons.
Le but est d’avoir la moyenne pression ( celle qui est dans le tuyau du 2eme étage ) qui est stabilisée et régulée de façon à avoir les performance du 2ème étage toujours au top !
Le revers de la médaille c’est qu’en cas de problème de fuite interne les 1er étage compensés peuvent se bloquer entraînant une MP trop élevée aboutissant à l’explosion du tuyau !

C’est pour cela que les joints internes et clapets ainsi que les filtres doivent être changer régulièrement.

Les 2ème étages a effet Venturi

L’effet venturi est là pour facilité l’inspiration du mélange ( de la MP ) au niveau du 2ème étage.
L’effet est très simple à comprendre : lorsque il y a un flux d’air celui ci entraîne toute les molécules d’air à son passage …
Plus simplement c’est le même phénomène que celui des courants d’air et des portes qui claquent.
Imaginez un couloir avec des grandes portes à chaque extrémité, puis dans le couloir une petite porte, les 3 sont fermés. J’ouvre les 2 grandes, je crée le flux, quand j’ouvre la petite porte celle ci va se refermer en claquant car le flux va par aspiration entraîner les molécules d’air au niveau de la petite porte….

Ceci est utilisé pour le 2ème étage le flux, entre l’embout et la MP, active un système ouvrant la MP de se fait, l’effort à fournir n’est que sur le début de l’inspiration ensuite ça sort tout seul…
Pour stopper le système il faut arrêter le flux ….

c’est un des phénomène qui fait que le détendeur fuse …..

Les 2ème étage à effet Vortex

Le résultat est le même mais cette fois ci on ajoute un effet de tourbillon dans le détendeur. Quand le mélange arrive dans notre embout il y a embouteillage de celui ci du fait de la différence de section entre l’embout et le volume interne du 2ème étage. Pour faciliter le passage de l’air on crée un tourbillon ( Vortex ) dans le 2ème étage.

Du coup le mélange tourne sur les parois et au centre il n’y a rien. quand j’inspire il n’y a pas de résistance du au mélange sur la membrane d’ouverture de la MP.

Plus simplement si on prend une bouteille pleine et que l’on retourne celle ci elle se vide par à-coup, car l’air en voulant entrer dans la bouteille repousse l’eau; si je fait tourner l’eau dedans et que je vide un tourbillon se crée et l’eau s‘évacue par les cotés alors que l’air entre par le centre, le vidage est plus rapide.


 

le gilet stabilitateur (stab)

Le gilet stabilisateur : présentation générale

C'est le français Jacques-Yves Cousteau qui en 1943, commercialise avec Émile Gagnan le scaphandre autonome moderne
Le gilet de stabilisation, aussi appellé stab (de l'anglais stabilizing jacket) ou système gonflable de stabilisation (SGS), est un gilet gonflable ayant une double fonction principale :
• ajuster la flottabilité du plongeur durant la plongée en fonction de la profondeur et lui permettre notamment de contrôler sa remontée vers la surface ;
• supporter la (ou les) bouteille(s) de plongée fixée(s) dans le dos du plongeur.
Le gilet de stabilisation comporte également d'autres intérêts pour le plongeur:
• il peut servir de support à de nombreux accessoires (lampe, tables de décompression, parachute de palier...);
• légèrement gonflé (ce qui permet de faire flotter l'ensemble stab/bouteilles), il facilite grandement l'équipement ou le déséquipement en surface.

Le gilet stabilisateur : présentation technique

Le gonflage du gilet se fait à l'aide d'un tuyau directement relié au premier étage du détendeur et d'un bouton de contrôle du gonflage. Ce tuyau est relié à un inflateur buccal permettant également le gonflage par la bouche mais qui est essentiellement utilisé pour purger le gilet (opération inverse du gonflage). Le gilet de stabilisation est aussi équipé de purges hautes et basses permettant un dégonflage rapide, si cela était rendu nécessaire.
Inflateur
L'inflateur est le système composé d'un tuyau annelé et d'une commande de purge qui permet de gonfler (ou de dégonfler) le gilet. Il est en général solidaire du gilet, fixé, le plus souvent, sur l'épaule gauche (certains se trouvent dans la poche gauche) et relié au détendeur par un tuyau dit de moyenne pression.
Son importance n'est pas négligeable car du débit de l'inflateur va dépendre la vitesse de gonflage du gilet et éventuellement, en eau froide, les possibilité de givrage du premier étage.
Fixation du bloc
Les systèmes de fixations sont assez variés et en général modulables afin de permettre la fixation de blocs de volumes différents (de 6 à 15 litres). Il faut souvent installer un dispositif particulier pour fixe des blocs dits bi-bouteilles composés de 2 bouteilles jumelées.
Les purges
Les purges sont les dispositifs permettant de vider son gilet pour ralentir la remontée (ou pour descendre en début de plongée). Il en existe de plusieurs types :
• purge haute : purge située sur l'épaule (souvent la droite) actionnée par une commande se trouvant sur le devant du gilet ;
• purge basse : située dans le bas du gilet à droite ou à gauche (parfois une de chaque côté) permettant de vider son gilet lors de descente en canard (tête vers le bas) ;
• fen-stop purge rapide situé au niveau de la fixation de l'inflateur actionnée par une traction sur le tuyau annelé de cet inflateur.
Les poches
La présence, le nombre et le volume des poches est extrêmement variable en fonction de la marque, du modèle et de l'utilisation du gilet. Ces poches peuvent contenir les lampes, tables de décompression, ardoises étanches, parachute de palier, etc.
Elles peuvent même (sur le devant ou sur l'arrière du gilet) contenir du lest : petits pavés de plomb ou sacs de grenaille.

Le gilet stabilisateur : conseils et astuces

Notion de taille :
Votre gilet doit s’adapter à votre corps. Une fois fixé celui-ci ne doit plus bouger.
Les stabs sont en générale réglables, pour choisir la bonne taille, il faut lors de l’essayage que les boucles de réglage ne soient pas en bout de course une foi ajustées, mais une marge de manœuvre de 6 à 7 cm semble correcte car vous éprouverez le besoin de resserrer le gilet lors de votre plongée le néoprène s’écrasant avec la pression.

Ils comportent presque tous des poches à plombs intégrés, purge haute et basse. Les inflateurs sont plus ou moins rapide suivant les marques.

Notion de capacité :
Le choix du stab doit se faire en fonction de votre corpulence et de votre aisance dans l’eau. Il aide à donner aux plongeurs une bonne flottabilité. Plus le volume d’air dans le gilet sera important plus facile sera la flottabilité dans l’eau.
Un volume important est également intéressant en cas de sauvetage d’une autre personne.
Attention au personne de petit gabarit car les stabs proposés ont souvent de petits volumes qui sont parfois insuffisant.

Ergonomie :
Vérifier que les purges hautes et basses, l’inflateur soient accessibles facilement. Regardez également aux niveaux des poches pour voir si elles sont accessibles, faciles d’ouverture, suffisamment grandes.


 

le masque

Bien voir est l'un des plus grands plaisirs que l'on puisse avoir sous l'eau. L'œil humain n'étant pas adapté à la vision subaquatique, le port du masque est indispensable.

Bien choisir son masque

La première qualité d'un masque est son étanchéité. Il doit épouser parfaitement les formes du visage et donner une impression de confort. Vous devez pouvoir réaliser facilement les manœuvres de compensation. Vérifiez-le en vous pinçant le nez. Le masque réduit obligatoirement le champ de vision, notamment sur les côtés. Pour une meilleur vision, il faut que la vitre se trouve le plus près des yeux, sans pour autant appuyer sur le nez et le visage. Le masque doit être adapté à l'activité.

Quelques conseils pratiques

La différence de température entre l'eau et l'air contenu dans votre masque entraîne la formation du buée. Pour éviter ce désagrément, épandez un peu de salive ou mieux du produit anti-buée du commerce sur la face interne de la vitre, puis nettoyer en abondance. Pour une bonne efficacité, la vitre doit être sèche avant cette opération. N'oubliez pas de vérifier que les cheveux ou le bord de la cagoule ne pénètrent pas sous la jupe, ils nuisent à la bonne étanchéité.
Ne serrez pas trop fortement la sangle pour une sensation de confort.
Après la plongée, nettoyez votre masque à l'eau douce, laissez-le sécher et rangez-le dans une boîte en plastique.
 

l'ordinateur de plongée

L'ordinateur de plongée : présentation générale

La 1ère génération : apparue dans les années 1980.

La 2ème génération : modèles qui adaptent la procédure de décompression en cas de non respect de certaines paramètres (vitesse de remontée, paliers).

La 3ème génération et plus: L'ordinateur connaît la pression dans le bloc (sur une console ou via un émetteur radio fixé sur le premier étage). Il gère l'autonomie et tient compte de la température de l'eau, du rythme respiratoire du plongeur ou des plongées particulières dans le calcul de la saturation.

La 4ème génération va prendre en compte les battements du cœur avec un système de prise de pouls étanche que l’on adapte sur le torse du plongeur.
Un ordinateur de plongée permet d'optimiser son temps de plongée en calculant automatiquement la décompression à réaliser par le plongeur.

Le calcul de décompression par les tables de décompression (MN90, PADI, etc.) consiste à modéliser une plongée carrée. C’est-à-dire que les tables considèrent qu'entre le moment où le plongeur a entamé sa descente et le moment où il va entamer sa remontée, il est resté à la profondeur maximale atteinte sur l'intervalle.
L'ordinateur de plongée, au contraire, va découper la plongée en tranches de temps et, pour chacune des tranches, calculer la saturation des tissus en azote. De cette saturation et d'un modèle mathématique, l'ordinateur calcule la décompression à effectuer par le plongeur.

L'ordinateur de pongée : présentation technique

L'ordinateur de plongée permet de calculer la décompression en fonction des facteurs extérieurs (selon les modèles). Par exemple :
• Température de l'eau
• Essoufflement du plongeur (pour les ordinateurs à gestion d'air)
• Contrôle du battement cardiaque avec majoration de la décompression en cas d’effort trop important
• Autonomie d'air (consommation)
• Altitude (cas de la plongée en montagne, par exemple)
• Densité du milieu (eau douce ou eau de mer)
Il peut aussi permettre de :
• Mesurer la vitesse de remontée et d'alerter le plongeur en cas de remontée trop rapide
• Indiquer le temps de plongée restant avant d'avoir besoin d'effectuer des paliers de décompression
• Indiquer la profondeur des paliers
• Indiquer le dépassement de la profondeur du palier
• Alerter sur l'usage de procédures de remontées non conformes au modèle de décompression prévu par l'ordinateur
• Permettre de maintenir un cap grâce au compas numérique intégré.
Il faut noter qu'il est aussi possible, sur certains modèles, de télécharger les données de la plongée sur son ordinateur de bureau. Cela permet de garder un historique des plongées effectuées, et de gérer un carnet de plongée électronique.
Les différents modèles :
• Air : ordinateur qui ne prend en compte que les plongées réalisées avec de l'air.
• Nitrox : ordinateur capable de gérer des mélanges sur-oxygénés en plus de l'air.
• Multi-gaz : ordinateur capable de gérer plusieurs gaz au cours d'une même plongée. Par exemple un plongeur technique qui utilise au début de sa plongée un Nitrox32, suivi d'un Trimix 50/40 et pour finir un Nitrox 70.
• Gestion d'air : fonctionnalité qui permet à l'ordinateur de mesurer la quantité d'air restante. Il s'agit d'une jauge de haute pression qui est soit reliée par un tuyau haute pression à l'ordinateur, soit qui transmet par ondes radios la pression à l'ordinateur. La gestion d'air permet de calculer l'autonomie restante et de lever des alarmes d'essoufflement.
• Algorithmes différents (RGBM, Bühlmann, etc.), fonctionnalité avancée qui permet de choisir le modèle de décompression utilisé par le plongeur.
• Les différences d’algorithmes selon les marques vont provoquer des écarts significatifs au niveau des temps de décompression entre différentes marques d’ordinateur.

L'ordinateur de pongée : conseils et astuces

L'ordinateur de plongée se base sur des protocoles standards de décompression et des études statistiques. Selon le profil physique des plongeurs et les caractéristiques de la plongée, il peut être important de sélectionner un profil de pénalisation pour éviter tout accident.
L’entretien de l’ordinateur est un point important, certain modèle permettront un échange de pile directement par l’utilisateur, alors que d’autre modèles vont nécessiter un passage en usine pour ce changement.
Le rinçage et le stockage de l’ordinateur doivent également être une source particulière d’attention. Le rinçage doit se pratiquer à l’eau douce et le stockage doit s’effectuer dans un endroit tempéré et sec. Il vaut mieux éviter de mettre l’ordinateur dans une boite hermétique du type boite plastique ou alors faire des trous dans le couvercle.

L'ordinateur de pongée : conclusion

En résumé, le choix de l’ordinateur est vraiment à effectuer avec soin car il va permettre de pouvoir évoluer en toute sécurité en fonction de ses besoins et de ses attentes. La large gamme de produit permettra à chaque plongeur de pouvoir trouver sont bonheur en fonction de ses attentes et bien sur des son budget.

Bon choix et bonne comparaison…

 

les palmes

La paire de palmes est le moyen le plus économique de se déplacer. Il permet de nager dans toutes les directions ( même contre les légers courants) à n'importe quel profondeur !

Un peu d'histoire

Les palmes, invention française ont été mises au point en 1933 par le capitaine de corvette Louis de Corlieu. Les recherches ont débuté en 1927. Le brevet a été déposé le 6 avril 1933. Le 12 juin de la même année, des essaies officiels ont été effectués dans la rade de Saint-Jean-de-Luz devant des observateurs de la Marine Nationale. Louis de Corlieu nagea pendant 6 heures dans une eau à 12 °C, parcourant 8 km. En dépit de cette démonstration réussie, la Marine Nationale refusa d'adopter les "propulseurs de natation et de sauvetage" (appellation de l'époque). En 1939, un homme d'affaire américain, Owen P. Churchill achète à Tahiti une paire de palmes. De retour au États-Unis, il signe un accord avec de Corlieu et lance les "swinfins" qui seront adoptées dès 1940 par l'US NAVY.

Quelques conseils pratiques

Essayez obligatoirement les palmes avant de les acheter. Ne tenez pas compte de votre pointure habituelle. Portez des chaussons similaires à ceux que vous utilisez d'habitude et faites les essais avec.
Avant de plonger, mouillez vos palmes, vous les enfilerez plus facilement.
Ne choisissez pas des palmes trop souples, elles sont inefficaces, ni trop raides, afin d'éviter les risques de crampes.
Les palmes longues sont à déconseiller sur un petit bateau et pour les plongeurs qui voyagent beaucoup.